Quand j'ai dit mes amis (fran ais) que je m'installais Londres, ils ont t unanimes: Londres ? Cool ! Compar au swinging London, Paris, c' tait la belle endormie. Alors je me suis engouffr dans le boyau obscur du tunnel sous la Manche en me disant, pour me donner du courage, que j'allais faire connaissance avec Ze Paul McCartney.
Seulement voil mon anglais tait approximatif, et j' tais persuad que David Beckham tait un joueur de tennis. Comment dire ? Mon int gration s'en est trouv e contrari e. Et puis il y avait autre chose. Non, pas la nostalgie. Mais des fant mes. Surgis d'une enfance pass e sous le soleil de plomb du Languedoc. On ne se d barrasse de rienen s' loignant. Ce serait m me plut t le contraire. Sous la pluie, dans la ville la plus in du monde, je redevenais m diterran en.Prouvant aux Anglais qu'ils n'ont pas le monopole du sens de l'humour, R gis Franc affronte avec vaillance les prix prohibitifs de l'immobilier londonien, les plombiers de Pimlico, les femmes de traders qui roulent en Porsche, et le destin qui s'acharne ne jamais lui faire rencontrer Paul McCartney. Tout a pour se retrouver face lui-m me...